Les sciences égyptiennes
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Les sciences égyptiennes
En Egypte, les scribes et tous ceux qui savent écrire sont hautement considérés pour le caractère très pratique d'une telle connaissance. D'une manière générale, les Egyptiens ne sont pas portés à la réflexion abstraite, comme le seront plus tard les Grecs. Ce sont des hommes pratiques et d'expérience : leurs recherches scientifiques consistent à retrouver et à consigner des "recettes" sûres et éprouvées pour les réutiliser plutôt qu'à élaborer des lois mathématiques générales expliquant les "astuces" découvertes empiriquement. Les Egyptiens sont donc plus des techniciens que des scientifiques, même si, en considérant leurs grandioses monuments, on leur prête des connaissances très étendues et définitives : en réalité, les architectes modifiaient fréquemment leurs plans selon les aléas de la construction.
Les mesures de longeur
Chez ce peuple bureaucratique, la mesure des longueurs est fondamentale pour les employés du cadastre, pour les scribes des champs et les architectes. L'unité de référence est la coudée royale qui mesure 52,3 centimètres. Le système de mesure égyptien n'était pas décimal.
La médecine
Des traités de médecine sur papyrus nous apprennent que les médecins appliquaient des méthodes trouvées plus qu'ils ne comprenaient les causes des maladies. Certaines méthodes ressemblaient à des recettes de charlatan, comme le "remède pour faire pousser les cheveux d'un chauve". Le savant Imhotep, au service du roi Djoser, sera vénéré des siècles après sa mort comme un dieu de la médecine.
Les mesures de poids
Celle qui fut le plus longtemps utilisée fut le "deben", d'environ 90 g ; on s'en servait pour les pesées de balances à fléau.
La mesure du temps
La clepsydre, ou horloge à eau, est remplie d'eau au coucher du soleil. L'eau s'écoule lentement grâce à un petit orifice ménagé au bas du vase. Quand le niveau de l'eau atteint la première graduation de l'intérieur du vase, la deuxième heure de la nuit commence. Douze colonnes de graduations correspondent aux durées inégalées des nuits selon le mois.
Le temps
Ce calendrier astronomique et religieux donne une division de l'année en trois saisons : akhet, l'inondation ; peret, le temps des cultures et des moissons ; chemou, la saison chaude et sèche. Chaque saison comprend quatre mois, écrits "mois l", "Mois II", etc.Au-dessous de chaque mois, des personnages représentent les étoiles et les planètes qui apparaissent dans le ciel à cette époque. L'année commence au milieu du tableau, le premier jour du premier mois akhet : la déesse en barque est l'étoile Sothis (Sirius) qui réapparaît ce matin-là à l'est. Sous Sothis sont présentées les constellations du Nord, visibles toute l'année. Dans la rangée du bas, Ramsès II adore douze divinités, une pour chaque mois de l'année.
Calcul mental
L'organisation de l'intendance, qui gérait l'approvisionnement dans les grands chantiers comme dans les champs, demandait de bonnes notions de mathématiques pratiques, comme l'indique ce petit problème consigné sur papyrus. "Distribution de 100 pains entre 10 hommes, dont un marin, un contremaître et un gardien qui doivent recevoir le double des autres. Il faut faire l'addition des parts : 13 ; diviser par 13 les 100 pains. Résultat : 7 2/3 + 1/39, c'est la ration des 7 hommes, et le marin, le contremaître et le gardien auront le double.
Les Egyptiens ignoraient les tables de multiplication, sauf la table de 2. Voici comment ils multipliaient 7 x 12 : 7=4+2+1; ils ajoutaient donc : (4 x 12) + (2 x 12) + 12 = 48 + 24 + 12 = 84. Les Egyptiens utilisaient continuellement les fractions, essentiellement celles à numérateur 1.
Les mesures de longeur
Chez ce peuple bureaucratique, la mesure des longueurs est fondamentale pour les employés du cadastre, pour les scribes des champs et les architectes. L'unité de référence est la coudée royale qui mesure 52,3 centimètres. Le système de mesure égyptien n'était pas décimal.
La médecine
Des traités de médecine sur papyrus nous apprennent que les médecins appliquaient des méthodes trouvées plus qu'ils ne comprenaient les causes des maladies. Certaines méthodes ressemblaient à des recettes de charlatan, comme le "remède pour faire pousser les cheveux d'un chauve". Le savant Imhotep, au service du roi Djoser, sera vénéré des siècles après sa mort comme un dieu de la médecine.
Les mesures de poids
Celle qui fut le plus longtemps utilisée fut le "deben", d'environ 90 g ; on s'en servait pour les pesées de balances à fléau.
La mesure du temps
La clepsydre, ou horloge à eau, est remplie d'eau au coucher du soleil. L'eau s'écoule lentement grâce à un petit orifice ménagé au bas du vase. Quand le niveau de l'eau atteint la première graduation de l'intérieur du vase, la deuxième heure de la nuit commence. Douze colonnes de graduations correspondent aux durées inégalées des nuits selon le mois.
Le temps
Ce calendrier astronomique et religieux donne une division de l'année en trois saisons : akhet, l'inondation ; peret, le temps des cultures et des moissons ; chemou, la saison chaude et sèche. Chaque saison comprend quatre mois, écrits "mois l", "Mois II", etc.Au-dessous de chaque mois, des personnages représentent les étoiles et les planètes qui apparaissent dans le ciel à cette époque. L'année commence au milieu du tableau, le premier jour du premier mois akhet : la déesse en barque est l'étoile Sothis (Sirius) qui réapparaît ce matin-là à l'est. Sous Sothis sont présentées les constellations du Nord, visibles toute l'année. Dans la rangée du bas, Ramsès II adore douze divinités, une pour chaque mois de l'année.
Calcul mental
L'organisation de l'intendance, qui gérait l'approvisionnement dans les grands chantiers comme dans les champs, demandait de bonnes notions de mathématiques pratiques, comme l'indique ce petit problème consigné sur papyrus. "Distribution de 100 pains entre 10 hommes, dont un marin, un contremaître et un gardien qui doivent recevoir le double des autres. Il faut faire l'addition des parts : 13 ; diviser par 13 les 100 pains. Résultat : 7 2/3 + 1/39, c'est la ration des 7 hommes, et le marin, le contremaître et le gardien auront le double.
Les Egyptiens ignoraient les tables de multiplication, sauf la table de 2. Voici comment ils multipliaient 7 x 12 : 7=4+2+1; ils ajoutaient donc : (4 x 12) + (2 x 12) + 12 = 48 + 24 + 12 = 84. Les Egyptiens utilisaient continuellement les fractions, essentiellement celles à numérateur 1.
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