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Principaux lieux historiques égyptiens

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Principaux lieux historiques égyptiens Empty Principaux lieux historiques égyptiens

Message  tatiana Jeu 30 Avr - 17:35

Les sites historiques à visiter de l'Egypte antique sont très nombreux. Nous présentons, dans une première étape, les principaux ; d'autres lieux seront ajoutés ultérieurement.

Abou-Simbel
Site d'Egypte (II e millénaire av. J.-C.), situé sur la rive gauche du Nil, au nord de la deuxième cataracte. L'ensemble architectural d'Abou-Simbel est considéré comme l'un des plus beaux d'Egypte. Il fut réalisé sous le règne de Ramsès II, vers 1250 av. J.-C., et découvert, en 1812, par le Suisse Johann Burckhardt.

Cet ensemble comprend deux temples de taille inégale, bâtis en spéos, c'est-à-dire creusés à même le roc, dans une falaise de grès rose. Le plus grand est consacré à Ramsès II divinisé et aux dieux Amon-Rê, Rê-Horakhty et Ptah. Sa façade mesure 38 m de long, et elle est ornée de quatre statues de 20 m de hauteur; un couloir s'enfonce dans la falaise, à l'intérieur de laquelle on peut voir plusieurs salles décorées de fresques et de sculptures. Le second temple, plus petit, est conçu selon le même principe. Il est dédié aux déesses Isis et Hathor, ainsi qu'à la reine Néfertari, épouse favorite de Ramsès II.

L'intérêt du site est à la fois architectural et archéologique, car les sanctuaires entièrement en spéos sont très rares en Egypte. Aussi, lorsque l'édification du haut barrage d'Assouan entraîna une montée des eaux du Nil menaçant d'engloutir les temples, le gouvernement égyptien fit appel à l'aide internationale pour sauver le site: les temples d'Abou-Simbel furent démontés pierre par pierre et reconstitués fidèlement à un niveau plus élevé. Financés par une cinquantaine de pays, avec l'aide de l'Unesco, ces travaux gigantesques ont duré quatre ans et demi. Le nouveau site fut inauguré en septembre 1968.

Abydos
Ancienne ville d'Egypte, au N.-O. de Thèbes. Nécropole des pharaons des deux premières dynasties, elle devint l'un des principaux centres religieux du pays, voué au culte d'Osiris. C'est dans le temple de Sethi I (XIX e dynastie) que l'on a retrouvé la table d'Abydos , liste des pharaons les plus importants de Ménès à Sethi I.

Alexandrie
En arabe al-Iskandariyya. Ville et port principal d'Egypte, à l'ouest du delta du Nil (3,5 millions d'habitants). Plusieurs villes, fondées par Alexandre le Grand au cours de ses campagnes militaires en Asie et en Egypte, portaient le nom d'Alexandrie. Mais la plus célèbre et la plus importante est Alexandrie la Grande, ou l'Egyptienne. L'emplacement de ce petit port égyptien, situé sur la Méditerranée, séduisit Alexandre, car ses deux entrées naturelles formées par la proximité de l'île de Pharos, étaient idéales pour les manœuvres des embarcations grecques. Bâtie à partir de 332-331 av. J.-C., elle était destinée à abriter les autochtones, la garde macédonienne, quelques immigrés grecs, ainsi qu'une minorité juive. Favorisée par sa situation géographique et par la construction astucieuse de son port, Alexandrie devint un centre économique et une ville maritime des plus renommées de l'Antiquité. Mais aussi éclatante fut sa grandeur, aussi perturbée et aventureuse fut sa longue existence.

Alexandrie capitale de l'Egypte ptolémaïque
De 331 à 31 av. J.-C., Alexandrie fut la capitale d'un royaume gréco-égyptien. Durant son premier siècle d'existence et sous le règne des trois premiers Ptolémées, elle connut la gloire la plus resplendissante. Les maîtres de l'Egypte se plurent à orner la ville de la splendeur de l'art hellénistique, expression d'un monde en évolution. Ptolémée Ier, lieutenant d'Alexandre le Grand, dont il suivit fidèlement les principes de tolérance, sut se concilier la sympathie de ses sujets. Respectueux des institutions civiles et politiques, et des croyances et religions locales, il administra l'Egypte dans un climat de paix interne. Grâce à lui Alexandrie devint une capitale exemplaire; il fit construire des temples, des palais majestueux et le fameux phare d'Alexandrie, connu comme l'une des Sept Merveilles du monde et dont des vestiges significatifs ont été mis au jour lors de fouilles sous-marines en 1995. La ville devint un centre culturel important où se rencontraient de nombreux savants et artistes, protégés et subventionnés par le souverain.

La bibliothèque d'Alexandrie, qui réunissait plus de 700'000 manuscrits, fut célèbre de tous temps. Elle fut incendiée lors de la révolte de la ville contre César (guerre d'Alexandrie, 48-47 av. J.-C.). A la mort de Ptolémée I er , surnommé le Sauveur, son fils lui succéda. Se gardant d'entraîner l'Egypte dans les conflits qui mettaient alors à feu et à sang les royaumes voisins, il se contenta de suivre avec ardeur la politique entreprise par son père. Ami des arts et des sciences, il s'entoura de nombreux poètes et savants, parmi lesquels s'illustrèrent Théocrite et Callimaque. Avec la mort de Ptolémée III Evergète, fidèle à la politique de ses prédécesseurs, prend fin l'âge d'or d'Alexandrie.

Alexandrie romaine
De 31 av. J.-C. à 325 apr. J.-C., Alexandrie passe sous la domination romaine avec l'entrée victorieuse des légions de Jules César. Ce dernier, séduit par Cléopâtre, l'installe sur le trône des Ptolémées. Après l'assassinat de César et la division momentanée de l'Empire romain, l'Egypte revient à Marc-Antoine, qui s'installe, avec Cléopâtre, à Alexandrie. Pendant ce laps de temps, le pillage systématique de la ville aura pour but de financer les campagnes du général romain, qui sera définitivement battu à la bataille navale d'Actium. Alexandrie sera alors annexée à l'Empire romain par Auguste, qui fera de l'Egypte un protectorat. Cette occupation ne fut pas de tout repos. A maintes reprises, la ville fut saccagée, pillée, brûlée par plusieurs empereurs romains. Cette série de rudes et effroyables épreuves ne put étouffer le climat d'effervescence culturelle répandu par les écoles philosophiques.

Les beaux quartiers, habités par une aristocratie marchande et intellectuelle de Grecs et de Juifs, sont des foyers d'idées nouvelles, déjà imprégnées d'un christianisme combatif, mais aussi de philosophies propres à l'Orient hellénistique, telles que la pensée gnostique, venue de Syrie, ou la pensée néoplatonicienne née à Alexandrie même, mêlant judicieusement mysticisme chrétien et rationalité païenne. Mais cette aristocratie grecque et juive fut bientôt la proie des persécutions organisées par les empereurs romains. Sous prétexte de chasser les chrétiens, ils visaient en même temps à s'emparer des intérêts économiques et de la richesse accumulés par cette puissante classe marchande qui dut subir l'assaut supplémentaire des populations autochtones jusque-là soumises. Ces révoltes populaires, souvent incitées et facilitées par les administrateurs romains, ne pouvaient mieux servir leurs intérêts. Néron, Septime Sévère, ainsi que bien d'autres empereurs, pratiquèrent à Alexandrie des persécutions systématiques de chrétiens, qui atteignirent leur point culminant à la fin du règne de Dioclétien, période que les chrétiens appelèrent l'ère des martyrs (303-311). La chrétienté survécut à la tourmente. A partir de 311, les chrétiens furent officiellement tolérés par les empereurs romains qui, bientôt, se convertirent au christianisme.

Alexandrie dans l'Empire byzantin
De 326 à 641, Alexandrie passe sous le contrôle de l'Empire byzantin. L'installation d'un empire chrétien à Byzance, héritier de l'Empire romain d'Orient consacra Alexandrie comme capitale de la chrétienté, aux côtés de Constantinople et d'Antioche. Sa nouvelle fonction ne fut pas assumée sans peine. Elle fut en effet le théâtre de nouvelles querelles religieuses. Dans ce centre culturel hostile à la tutelle de plus en plus centralisatrice de l'Eglise de Constantinople, les crises du néoplatonisme et du monophysisme ne cessèrent de se développer. Alexandrie dut payer cher de nouveau son indépendance d'esprit: tous ses monuments païens furent détruits; la communauté juive, noyau dynamique de son essor économique, fut déportée par le patriarche Cyrille; l'empereur Justinien décida la fermeture des écoles philosophiques, et sa femme, Théodora, donna l'ordre d'incendier la ville, les Alexandrins ayant refusé de reconnaître l'autorité du patriarche Théodore. Une fois élevée au rang de patriarcat, et les querelles religieuses éteintes, Alexandrie connut des temps plus calmes mais plus ternes.

Karnak
Karnak ou Carnac , en égyptien Ipet-isut , ou Eptesowe , aujourd'hui al-Karnak. Village d'Egypte (Kénèh) en Haute-Egypte, sur la rive droite du Nil, qui, avec le site voisin de Louqsor (à 3 km au S.), occupe l'emplacement de l'ancienne Thèbes.

C'est à Karnak que se trouve le plus vaste ensemble de temples de l'Egypte pharaonique. Il comprenait trois grands sanctuaires entourés d'enceintes: au centre, le sanctuaire d'Amon, que les Anciens considéraient comme l'une des «Sept Merveilles du monde» et qui fut, en quelque sorte, surtout pour les pharaons du Nouvel Empire, un véritable sanctuaire d'Etat; au N., le sanctuaire de Montou (dieu thébain de la Guerre), et, au S., le sanctuaire de Mout (l'épouse d'Amon), encore en partie inexploré (1980). L'enceinte du sanctuaire principal formait un quadrilatère de 2 400 m de pourtour percé de 8 portes. Elle renfermait, outre le temple d'Amon, de nombreux autres bâtiments sacrés: temples de Khonsou et d'Opet au S.-O., lac sacré à l'E., temple de Ptah et chapelles d'Osiris au N. Le temple lui-même était constitué d'une succession de cours et de salles couvertes, séparées par des pylônes; ces constructions colossales se développèrent progressivement, à partir de la XVIII e dynastie, autour d'un temple primitif du Moyen Empire (XIIe dynastie). Particulièrement remarquables étaient la grande salle hypostyle, avec ses 134 colonnes, entre le 2 e et le 3 e pylône (d'époque ramesside), les obélisques d'Hatshepsout, entre le 4 e et le 5 e pylône, et la salle des fêtes de Thoutmosis à l'arrière de l'édifice. Dans la grande cour occidentale s'élevaient les temples de Sethi II et de Ramsès III. Le complexe architectural était enrichi de reliefs polychromes, de statues de pharaons, d'obélisques et d'autres monuments commémoratifs.

Memphis
Memphis (transcription gr. de l'égypt. Mennofre). Site d'Egypte, à 28 km au S. du Caire, capitale de l'Ancien Empire. Elle aurait été fondée par Ménès, auquel on attribue la forteresse du «Mur blanc» (Ineb Hedj) et le premier temple de Ptah. Capitale effective sous la IIIe dynastie (Djoser), elle fut négligée par les pharaons des IV e et V e dynasties, qui établirent leur résidence plus au sud. Elle revint en faveur avec Pépi Ier et ses successeurs (VI e dynastie), sous lesquels elle atteignit son apogée. Sous les Ramessides, elle connut un grand développement et s'embellit de nombreuses constructions (Serapeum, nécropoles de Saqqarah). Sous les Ptolémées, la ville fut peu à peu éclipsée par Alexandrie. Parmi les principaux monuments: les temples de Ptah, d'Apis et le Serapeum, découvert par Mariette.

Pyramide de Kheops
Gizeh, Egypte (v. 2600 av. J.-C.). Bâtie vers 2600 av. J.-C., pour Kheops, pharaon de la IV e dynastie, cette pyramide est située à Gizeh, près des deux autres plus petites de Chéphren et de Mykérinos. Considérée par les Anciens comme l'une des Sept Merveilles du monde, cette pyramide est le plus grand et le plus parfait des monuments de ce type. A l'origine, elle mesurait 231 m de côté et 146 m de haut. Faite de blocs pesant de 2 à 3 tonnes, disposés en assises constituant des gradins, elle était revêtue d'une couche de calcaire et de granite qui formait une paroi lisse. La pyramide surmonte des chambres et des magasins souterrains à la construction desquels furent employés des blocs pesant jusqu'à 40 tonnes.

Saqqarah
Saqqarah ou Sakkarah, Village d'Egypte, à 28 km au sud du Caire, sur la rive gauche du Nil, qui a donné son nom à la nécropole de l'ancienne Memphis. La nécropole de Saqqarah, la plus vaste d'Egypte (elle s'étend sur 7 à 8 km), groupe en fait plusieurs types de tombes, s'échelonnant de l'Ancien Empire à l'époque ptolémaïque: au nord, les tombeaux en briques crues de la Ire dynastie, puis le complexe funéraire de Djoser, fondateur de la III e dynastie, construit par l'architecte Imhotep (v. 2650 av. J.-C.), vaste ensemble monumental avec son enceinte, sa pyramide à degrés, ses cours, ses temples, ses autels et ses dépendances. La nécropole comprend encore les pyramides des V e et VI e dynasties, ornées des premiers textes funéraires (pyramides des pharaons Ounas, Ouserkaf et Teti, ainsi que l'ensemble resté inachevé de Sekhem-Khet, le successeur de Djoser), et, tout autour, les mastabas des épouses et des dignitaires (Ti, Mererouka, Méhou, Ptahhotep). La nécropole de Saqqarah-Sud comprend elle-même plusieurs pyramides arasées de l'Ancien et du Moyen Empire. Le site de Saqqarah abrite aussi des chapelles funéraires du Nouvel Empire, des sépultures saïtes et perses enfouies dans de vastes puits, le Serapeum de l'époque hellénistique et les ruines du couvent copte de Saint-Jérémie (V e s. apr. J.-C.).
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Message  tatiana Jeu 30 Avr - 17:35

Thèbes
Thèbes en égyptien Ouaset , ou Niout « la ville », à l'époque tardive, les Grecs lui donnèrent le nom de Diospolis Magna. L'exceptionnelle beauté du paysage du bassin thébain, dominé à l'ouest par un imposant ensemble de massifs pyramidaux derrière lesquels se couche le soleil, n'a pas suffi pendant l'Ancien Empire à attirer l'attention des pharaons memphites: il n'est alors le site que d'une petite bourgade. Au Moyen Empire, la XI e dynastie fait de Thèbes (aujourd'hui Louqsor) sa capitale. Cette décision met en pleine lumière Amon, le dieu de Thèbes, au point que, lorsque la XII e dynastie choisit de résider dans le nord du pays, cette divinité prend une place désormais centrale dans la vie religieuse de l'Egypte.

Temples et nécropoles
Cependant, dès la XII e dynastie commencent les travaux de l'immense série de temples qui ceinturent Thèbes et Karnak. La XVIII e dynastie donne son plein éclat à la résidence thébaine; elle inaugure une tradition qui va durer jusqu'en 1080 av. J.-C.: l'inhumation des pharaons défunts dans des «demeures d'éternité» à une altitude qui les place hors d'atteinte de toute crue du Nil, dans les massifs occidentaux, à l'endroit où le soleil entre le soir dans le pays des Morts. Le massif rocheux devient pour une longue période lieu de sépulture des rois, des reines et de grands personnages. Ses dieux protecteurs, Amon, Mout et Khonsou, acquièrent une célébrité nationale. Capitale de l'Empire égyptien, au moment de sa plus grande splendeur (Nouvel Empire), Thèbes rayonne pendant près de six siècles. Après Ramsès III (XII e siècle), le déplacement de l'activité politique et militaire en direction du Delta, puis l'avènement de dynasties originaires de cette même région contribuèrent au déclin de la métropole thébaine. Pillée par les Assyriens (672 et 655 av. J.-C.), puis par les Perses, elle ne retrouva plus jamais son éclat, mais n'en demeura pas moins l'un des grands centres religieux de l'Egypte. Les nécropoles et ses temples furent néanmoins transformés en simples réserves de chaux lorsqu'ils étaient construits en calcaire, et en carrières de matériaux de construction lorsqu'ils étaient en granite ou en grès.

Karnak
Le petit village de Karnak, situé sur la rive droite du Nil, au nord de Louqsor et à l'emplacement de Thèbes, abrite l'ensemble architectural le plus gigantesque de l'Egypte pharaonique. C'est à Karnak que se trouve le plus vaste ensemble de temples de l'Egypte pharaonique. L'immense champ de ruines est occupé principalement par le temple d'Amon et ses dépendances. Une suite de pylônes - portes flanquées de tours rectangulaires - conduisent jusqu'à la célèbre salle hypostyle, œuvre de Séthi I et de Ramsès II.

Le site de Karnak comprenait trois grands sanctuaires entourés d'enceintes: au centre, le sanctuaire d'Amon - de 600 m de côté -, que les Anciens considéraient comme l'une des Sept Merveilles du monde et qui fut, en quelque sorte, surtout pour les pharaons du Nouvel Empire, un véritable sanctuaire d'Etat; au Nord, le sanctuaire de Montou (dieu thébain de la Guerre), et, au Sud, le sanctuaire de Mout (l'épouse d'Amon), encore en partie inexploré (1980). A l'intérieur de l'enceinte amonienne, d'autres temples ont été dédiés à d'autres dieux: temple de Khonsou avec son propylône - dû à Ptolémée III Evergète (III e siècle av. J.-C.), et d'où part une allée de 2 km de 700 sphinx à tête de bélier -, temple d'Opet au Sud-Ouest, lac sacré à l'Est, temple de Ptah et chapelles d'Osiris au Nord; les destructions et les reconstructions se sont succédé à la mesure des rivalités entre dynasties ou pharaons.

Une spectaculaire découverte à Karnak a fourni la preuve que Horemheb avait fait détruire un temple dédié à Aton par Akhenaton; 13'000 blocs provenant de cette destruction ont été noyés sur son ordre dans l'énorme maçonnerie d'un nouveau pylône: ils font l'objet d'études minutieuses, tant ils apportent d'informations sur l'époque d'Akhenaton.

La salle hypostyle de Louqsor, moins impressionnante que celle de Karnak, est tout de même remarquable par ses colonnes qui représentent des faisceaux de tiges de papyrus.

Le temple d'Amon
Le premier temple d'Amon est construit dès le début du second millénaire. Cependant, les monuments subsistant aujourd'hui, à l'exception de la Chapelle blanche de Sésostris I er , ont tous été érigés à partir de la XVIIIe dynastie (XV e -XIV e siècle av. J.-C.), autour d'un temple primitif du Moyen Empire (XIIe dynastie), au moment où Amon devient le dieu officiel de l'empire. Tout autour de ce temple, d'innombrables monuments témoignent de toutes les époques, depuis le Nouvel Empire jusqu'à la période romaine.

Particulièrement remarquables étaient la grande salle hypostyle, avec ses 134 colonnes sculptées et peintes, entre le 2 e et le 3 e pylône (d'époque ramesside), la salle des fêtes de Thoutmosis à l'arrière de l'édifice où est gravée dans la pierre son épopée asiatique, et les obélisques de la reine Hatshepsout (1490-1470), entre le 4e et le 5e pylône: Hatshepsout a voulu orner le temple de Karnak de deux obélisques couverts d'or, si hauts que la pointe en rejoindrait le ciel - l'un d'eux mesure 29,50 m; ils proviennent tous deux de la même carrière de granite et sont monolithes.

Chacun des temples de l'ensemble de Karnak abritait une barque de grandes dimensions sur laquelle, les jours des fêtes solennelles, chaque dieu prenait place: c'était par exemple le cas lors de la visite de six jours qu'Amon effectuait à Louqsor ou lors de son séjour annuel dans les nécropoles occidentales. Dans la grande cour occidentale s'élevaient les temples de Sethi II et de Ramsès III. Le complexe architectural était enrichi de reliefs polychromes, de statues de pharaons, d'obélisques et d'autres monuments commémoratifs.

Après une brève période de déclin, pendant la réforme religieuse d'Akhenaton, le temple d'Amon rayonna d'une gloire nouvelle avec la XIX e dynastie.

Aujourd'hui lentement reconstitué, le temple a fait l'objet de travaux remarquables, mais en définitive vains, de protection: accolé à la montagne, il était menacé par les chutes de rochers, particulièrement en cas de séisme; les tremblements de terre ont eu raison de cet admirable ouvrage, qui avait déjà subi la rage destructrice de Thoutmosis III, ennemi d'Hatshepsout.

Ramsès II a également consacré, sur la rive occidentale, un temple à Amon, célèbre par la représentation qu'il offre de la victoire de Qadesh remportée sur les Hittites. Il est encore plus intéressant de retenir que, en dehors du massif édifice du temple lui-même, de très nombreux bâtiments voûtés de briques crues - de ces voûtes qui remontent à l'Ancien Empire et que l'on nomme «nubiennes» - abritaient des serviteurs du temple et une multitude de scribes et de comptables qui enregistraient tous les produits livrés au pharaon. La décoration des temples faisait du reste volontiers référence aussi bien aux tributs qu'apportaient des peuples voisins qu'aux nombreux prisonniers que le pharaon ramenait de ses expéditions. Ramsès III a lui aussi fait construire un temple à Médinet Habou, en face de Thèbes. Ce grand ensemble permet de mesurer, d'une autre manière que dans le cas de Memphis, de Gizeh ou de Saqqarah, le degré de perfection atteint par les Egyptiens dans les domaines du calcul, de l'astronomie, de la construction et de la décoration. Les temples portaient d'ailleurs le titre de «temple des millions d'années».

La vallée des Rois
Vallée encaissée de Haute-Egypte, à l'O. du Nil et en face de l'ancienne Thèbes (en ar.
Biban el-Molouk), qui abrite les hypogées de presque tous les souverains des dynasties thébaines (XVIII e -XX e ). La nécropole comprend une soixantaine de tombes, dont celle de Toutankhamon.

Le Sphinx de Gizeh
Le plus ancien et le plus célèbre des sphinx égyptiens est le grand Sphinx de Gizeh qui date du XXVI e siècle av. J.-C. C'est une sculpture monumentale taillée dans un promontoire naturel dans le roc à une hauteur de 372 mètres et située au sud-est de la grande pyramide de Kheops. Le sphinx se trouve au milieu d'une grande carrière qui fournissait une partie des blocs destinés à la construction de la pyramide. Le corps est celui d'un lion couché et la tête celle d'un souverain portant la coiffure royale. La statue est tournée vers l'est et la vallée du Nil.

Le corps et la tête sont taillés à même le roc. Les pattes tendues, qui sont ajoutées, sont en maçonnerie. La statue mesure 21 mètres de hauteur maximale et 74 mètres de longueur. Le nez mesurait 1,7 mètre de long et la bouche 2,3 mètres. Le visage mesure 4,2 mètres de large. A l'origine, la statue était entièrement recouverte de plâtre peint dont il subsiste des traces. Les vestiges d'une statue en pied d'un roi se trouvent devant son poitrail et il s'agit sans doute là d'une adjonction tardive. Devant le sphinx, l'on constate les fondations d'un temple qui fut construit en même temps que la sculpture du sphinx.

Le grand Sphinx est l'œuvre d'un artiste inconnu qui s'inspira des lignes d'une coupe de pierre après l'exploitation de blocs destinés à la construction de la pyramide de Kheops. Il est établi qu'à l'origine cette créature avait la physionomie du pharaon Khephren qui fit édifier la deuxième grande pyramide et que le seul but de ce sphinx était de présenter le pharaon sous une incarnation spéciale et inédite qui pouvait être une idole. Pendant le Nouvel Empire (de 1555 à 1075 av. J.-C.), le grand Sphinx fut incorporé dans le culte du dieu solaire Rê et sa signification originelle fut sans doute oubliée. Il était adoré sous le nom de Hor-em-akhet («Horus de l'horizon»), en grec Harmachis, et aurait été l'incarnation du dieu solaire Re-Horakhty. Le culte du Sphinx sous cette incarnation se perpétua jusqu'à la période romaine.

Plus tard, dans l'Egypte musulmane, son origine fut complètement oubliée et le grand Sphinx devint l'objet de nombreuses spéculations. Il était admiré par certains musulmans tels que le navigateur et historien du XIII e siècle, Abdul-Latif, ou regardé avec horreur comme en témoigne son nom arabe, Abul-hol («Père des Terreurs»).
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