ovni à Voiron

**tatiana** Jeu 28 Mai - 22:30

Le 4 septembre 1962, dans la petite commune de Voiron (Isère), Blandine, 6 ans, et Marie-France, 11 ans, jouent dans un champ. Leur mère n’est pas loin. Il est environ 18h45, le temps est au beau, légèrement couvert, la température douce, et sur le flanc de montagne qu’elles occupent, il n’y a que quelques moutons. La voiture familiale, une 4L flambant neuve, est garée sur un chemin, au-dessus du champ. Le premier hameau est à 4 kilomètres. La rentrée est pour bientôt, la plus grande joue avec un cerf-volant improvisé, la petite s’amuse avec des pierres. Maman ramasse de la luzerne et des pissenlits pour les lapins. Il y a un clapier, à la maison.

Soudain, Blandine abandonne ses pierres, se lève et désigne un objet au-dessus du champ, vers les hauteurs. Il est grand, de forme oblongue, « comme un cigare », déclarera la petite aux gendarmes. Et on la croira. Pourquoi ? Papa est officier de gendarmerie, et très réputé dans la région. Il ne boit pas, est fringant, il fera une carrière, comme on dit dans l’administration. La petite, qui sera observée et interrogée par des spécialistes, des psychologues, « a de l’imagination », mais un vrai « sens du réel ». Elle n’affabule pas, n’a pas l’habitude d’affabuler. Elle est « équilibrée, heureuse, s’amuse d’un rien, aime ses lapins, la vie au grand air, sa grande sœur et ses amies ». Nous dira la déposition de l’époque, consignée dans un dossier qui ne sera déclassifié qu’en… 2007 !

Le seul service officiel d’enquête sur les phénomènes spatiaux inexpliqués est français. Pour des raisons de crédibilité, il ne sera pas fait mention de ses travaux dans les médias et ce, depuis près de 40 ans.
Revenons à notre affaire. Blandine poursuit : « Le tube m’a regardée, je l’ai regardé, il est resté en l’air, au-dessus de moi, il ne bougeait pas. » Selon sa mère, la « chose » faisait plus de 40 mètres de long, sur un diamètre de 4 mètres, environ. Comme un fuselage d’avion de grande ligne. Elle « stagnait » à une hauteur d’environ « 80 à 90 mètres », une distance évaluée à l’œil nu par le témoin adulte qui a utilisé pour ça la longueur d’un terrain de football. Il faut dire que papa s’occupe de l’équipe de football locale…
La mère sera interrogée par un grand nombre de spécialistes, et surtout des… militaires. Un officier du renseignement militaire, qui a fait les chasseurs alpins avec le papa des deux fillettes, se déplacera même dans une mission mi-personnelle mi-officielle. Il retournera avec tout le monde sur le lieu de l’événement, prenant de nombreuses photos. Au sol, il ne restera rien. Mais la 4L refusera de démarrer, de manière inexplicable. Garagiste local, gendarmes passionnés de mécanique et enquêteurs y perdront leur latin.
Blandine dessinera très exactement ce qu’elle a vu, et ses 19 croquis seront consignés dans le dossier.
Dormant.

Cette histoire en serait restée là si un chasseur « non autorisé » de l’époque n’avait apporté sa petite pierre, mais ô combien importante, à ce fragile édifice. C’est simplement à la fin des années 90 que Raymond (prénom modifié), racontera aux gendarmes du coin ce qui lui est arrivé ce petit matin du 5 septembre 1962. Une rencontre inimaginable. Jugez vous-même : pistant le chamois, dont la chasse est absolument interdite en Isère, braconnant, comme disent les gens du pays, cette chair très goûtée, Raymond « travaille » avec un silencieux. Il est levé tôt, il part avec son fusil, il a du vin rouge, du saucisson, du pain, dans sa besace. Vers 6 heures du matin, haut dans la montagne (1700 mètres environ), il est seul, concentré, silencieux. Et il voit « le cigare ». En face de lui, surplombant la vallée, au-dessus des nuages. Une distance qu’il évaluera, lui, avec sa lunette. Il a fait la guerre, il a été résistant, FFI, plus précisément. Il sait « loger une cible ». Il a tiré sur les Allemands, à plus de 200 mètres. Et là, 17 ans après la fin de la guerre, il se retrouve seul devant un gibier qu’il n’a jamais vu. Le « cigare », selon ses propres dires, « flotte » dans l’air devant lui, sous son nez. Comme si « le cigare ne
•’avait pas vu ». Et le cigare reste. Raymond, qui n’est pas alcoolique, pas baratineur, qui est même ce qu’on appelle un taiseux, rationnel, carré, « d’aplomb », comme disent de lui ses copains, a plusieurs minutes pour observer le cigare. Et il ne se prive pas.

Sa déposition, abandonnée ensuite, après de longues tractations, aux gendarmes locaux, qui lui pardonneront son braconnage, supposé ponctuel, sera claire, précise, sans bavure. Quatre pages dignes d’un descriptif technique allemand !
Le dossier sera refilé en douce à la cellule enquête sur les OVNI, qui feront évidemment le rapprochement, au milieu des centaines de témoignages farfelus. Seules quelques affaires traversent le temps et la raison : 4 affaires attestent de la réalité des OVNI, et celles de Voiron en font partie. La contre-enquête à leur propos sera profonde, outillée, et son résultat ne fera aucun doute : il y a bien eu un objet volant non identifié, ce 4 septembre au soir, puis au matin, au-dessus de la commune de Voiron, devant 4 témoins, deux enfants et leur mère, puis un homme seul. Le témoignage des enfants étant sujet à caution, celui de l’homme seul aussi (un « témoin sans témoin »), leur rapprochement les crédibilisera d’un coup. Et puis, n’oublions pas que Raymond n’était vraiment pas homme à être avide de publicité, jusqu’à cacher son expérience à tous pendant plus de 30 ans !

Les deux filles et leur mère auront pour consigne de ne pas en parler, pour une raison bien précise : il ne faudra pas que des témoignages farfelus viennent polluer ce dossier. Et elles ne le feront pas. A ce jour, ce sont 2 des 4 témoignages les plus solides, les plus indestructibles, qui attestent de la preuve d’une existence d’une vie, ou d’une entité, venant d’une autre planète. Car personne, à l’époque, ni les Russes ni les Américains, ne sont capables de l’exploit technique suivant : dématérialiser un vaisseau spatial oblong de la taille d’un avion sans ailes en l’espace de quelques secondes !