Venimeux dragons
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Venimeux dragons
Non content d'être un prédateur redouté au physique inquiétant, le dragon de Komodo est en plus un être venimeux.
http://tempsreel.nouvelobs.com/file/699104.jpg
Le dragon de Komodo (ici à côté d'un buffle) vit à l'état sauvage sur l'île de Komodo, dans l'archipel indonésien.
Le dragon de Komodo (ici à côté d'un buffle) vit à l'état sauvage sur l'île de Komodo, dans l'archipel indonésien. (Image courtesy of Chris Kegelman)
Malgré leur physique impressionnant et leur allure de reptile préhistorique, les varans de l’île de Komodo n’auraient pas un coup de dent suffisamment puissant pour tuer leur proie. Ces gros reptiles utiliseraient en plus un venin qui aggrave une blessure déjà profonde, selon des travaux publiés aujourd’hui dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Brian Fry, un chercheur australien spécialisé dans l’étude des venins, suspectait le dragon de Komodo d’envenimer ses victimes. Il n‘était pas convaincu par l’hypothèse d’une infection due à des bactéries présentes dans la bouche du varan. En revanche les observations des victimes de la morsure du dragon de Komodo, presque immobiles, comme sous le choc, perdant beaucoup de sang, suggéraient que le prédateur de l’île indonésienne de Komodo injectait un produit toxique en mordant ses proies. De plus, Fry a déjà montré que des lézards de la même famille, celle des varanidés, produisaient du venin.
Fry et ses collègues ont profité du décès de plusieurs varans (Varanus komodoensis) dans un zoo pour analyser le contenu des glandes présentes dans la mandibule du gros reptile. Grâce à la spectrométrie de masse, les chercheurs ont pu constater que le venin produit par ces glandes contenait des protéines anticoagulantes et d’autres avec un effet hypotenseur, comme chez les iguanes et les varanidés. La proie mordue par le dragon de Komodo subit donc une hémorragie et une baisse de pression artérielle, de quoi induire l’état de choc observé.
Pour conforter son hypothèse, Brian Fry a comparé la puissance de la mâchoire du varan de Komodo avec celle d’un crocodile australien (Crocodylus porosus). A taille de crâne égale, la puissance maximale attendue pour le varan est 6,5 fois moins forte que celle du crocodile. La seule morsure, même si elle est puissante et même si elle inflige une blessure profonde, ne suffirait donc pas à tuer les animaux auxquels le reptile s’attaque, estiment les chercheurs. Le venin est le complément idéal pour immobiliser et fragiliser la proie.
http://tempsreel.nouvelobs.com/file/699104.jpg
Le dragon de Komodo (ici à côté d'un buffle) vit à l'état sauvage sur l'île de Komodo, dans l'archipel indonésien.
Le dragon de Komodo (ici à côté d'un buffle) vit à l'état sauvage sur l'île de Komodo, dans l'archipel indonésien. (Image courtesy of Chris Kegelman)
Malgré leur physique impressionnant et leur allure de reptile préhistorique, les varans de l’île de Komodo n’auraient pas un coup de dent suffisamment puissant pour tuer leur proie. Ces gros reptiles utiliseraient en plus un venin qui aggrave une blessure déjà profonde, selon des travaux publiés aujourd’hui dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).
Brian Fry, un chercheur australien spécialisé dans l’étude des venins, suspectait le dragon de Komodo d’envenimer ses victimes. Il n‘était pas convaincu par l’hypothèse d’une infection due à des bactéries présentes dans la bouche du varan. En revanche les observations des victimes de la morsure du dragon de Komodo, presque immobiles, comme sous le choc, perdant beaucoup de sang, suggéraient que le prédateur de l’île indonésienne de Komodo injectait un produit toxique en mordant ses proies. De plus, Fry a déjà montré que des lézards de la même famille, celle des varanidés, produisaient du venin.
Fry et ses collègues ont profité du décès de plusieurs varans (Varanus komodoensis) dans un zoo pour analyser le contenu des glandes présentes dans la mandibule du gros reptile. Grâce à la spectrométrie de masse, les chercheurs ont pu constater que le venin produit par ces glandes contenait des protéines anticoagulantes et d’autres avec un effet hypotenseur, comme chez les iguanes et les varanidés. La proie mordue par le dragon de Komodo subit donc une hémorragie et une baisse de pression artérielle, de quoi induire l’état de choc observé.
Pour conforter son hypothèse, Brian Fry a comparé la puissance de la mâchoire du varan de Komodo avec celle d’un crocodile australien (Crocodylus porosus). A taille de crâne égale, la puissance maximale attendue pour le varan est 6,5 fois moins forte que celle du crocodile. La seule morsure, même si elle est puissante et même si elle inflige une blessure profonde, ne suffirait donc pas à tuer les animaux auxquels le reptile s’attaque, estiment les chercheurs. Le venin est le complément idéal pour immobiliser et fragiliser la proie.
muche- Admin
- Nombre de messages : 4231
Age : 55
Localisation : la Provence
Date d'inscription : 12/01/2009
Re: Venimeux dragons
ben l''es pas beau lui et en plus l'es pas gentil!!! me fait celui là!!!
veut pas le rencontrer
veut pas le rencontrer
Gaïa- membre
- Nombre de messages : 3094
Age : 59
Localisation : Toulon
Date d'inscription : 24/01/2009
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