LA CITE DE L INCONNU DES GAZELLES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Rechercher
 
 

Résultats par :
 


Rechercher Recherche avancée

Derniers sujets
» Perfect christian dating service. Free married dating online.
vampires Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 15:23 par Invité

» Is this new to you?
vampires Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 10:02 par Invité

» tramadol and malignant melanoma pain
vampires Icon_minitimeMar 2 Aoû - 17:17 par Invité

» медицина гинеколог
vampires Icon_minitimeMar 2 Aoû - 13:12 par Invité

» Notebook Computers
vampires Icon_minitimeLun 1 Aoû - 17:47 par Invité

» Practically as cheap as files
vampires Icon_minitimeLun 1 Aoû - 12:53 par Invité

» Краски American Accents
vampires Icon_minitimeLun 1 Aoû - 12:05 par Invité

» great time to trade forex currencies with the world economic problems
vampires Icon_minitimeLun 1 Aoû - 9:50 par Invité

» get backlinks backlink service
vampires Icon_minitimeLun 1 Aoû - 9:05 par Invité

jeux
Le Deal du moment : -38%
Enceinte colonne – Focal Chorus 726 – Noir ...
Voir le deal
245 €

vampires

Aller en bas

vampires Empty vampires

Message  tatiana Lun 3 Aoû - 9:49

vampires Vampirisme-en-question

Le monde vampirique n’est plus ce qu’il était. Alors que nos ancêtres voyaient le revenant suceur de sang comme l’incarnation de la peur et de la mort, voilà qu’au 21ème siècle il devient séduisant, charismatique et envié. Le vampire n’effraie plus, il fascine et séduit les plus jeunes. Retour sur une légende qui n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre…

De l’histoire…

Vampire, suceur de sang, marcheur de la nuit, non-mort autant d’appellations différentes que de légendes vampiriques. Une seule certitude, le vampire fait peur, il est même la personnification de la peur humaine, la parfaite expression du péché, un mélange de frustration sexuelle et de culpabilité. Car le vampire représente l’opposition absolue de toutes les religions, il est un être impur, se nourrissant du sang d’autrui, mais qui pourtant a accédé à ce que l’Eglise recherche depuis toujours : l’immortalité. Un don pour certains, une malédiction pour cette chimère, condamnée à ne jamais voir la lumière du jour. La légende vampirique est ancienne et universelle, il n’y a pas un peuple, un temps qui ne ce soit pas attardé sur les buveurs de sang. Dans la Grèce antique, le vampire est apparenté aux « ombres » du royaume d’Hadès, cherchant du sang frais comme offrande au dieu des Enfers ; l’Empire Romain parle aussi de ces créatures dévorant les enfants, salissant leurs femmes. Mais c’est au Moyen Âge que le vampirisme gagne du terrain. Au XIIè siècle, on écrira que l’Angleterre est frappée par un horrible fléau, les vampires se font de plus en plus présents, s’attaquant aux braves gens à la nuit tombée ; les bûchers se succèdent, mais la peur reste intacte. Au XVè siècle, l’Europe est ravagée par une épidémie de peste, les gens affolés n’y voient pas un signe de maladie, mais le sceau vampirique frappant de plus bel. À la même époque sévissait le premier personnage vampirique : Vlad III Basarab, dit le compte Dracula. Malgré la légende, il n’était pas un seigneur de la nuit, juste un personnage haut placé à la réputation sanguinaire. Les histoires vampiriques sont souvent basées sur des personnages de la noblesse ; l’incarnation aristocratique du vampire s’inspire par exemple de la comtesse Elizabeth Báthory, une noble hongroise qui aurait torturé et tué de nombreuses jeune filles. D’après les légendes populaires, elle était obligée de se baigner dans le sang des jeunes femmes pour rester jeune à tout jamais, rien à voir avec une vampiresse.

… À la légende

Si l’histoire vampirique n’a rien de grandiose, c’est la littérature puis le cinéma qui donna aux suceurs du sang tous leurs pouvoirs. En 1897, Bram Stoker fait entrer le vampire dans la fiction avec son célèbre Dracula, on n’y voit un être tourmenté par le besoin de se nourrir et l’envie d’aimer. Une dualité que la romancière Anne Rice symbolisa comme personne avec « les Chroniques des vampires » en 1976 dont fait partie l’inoubliable « Entretien avec un vampire ». Dès lors le marcheur de la nuit devient charismatique et troublant, le vampire a beau se plaindre sur son statut de non-mort, il n’empêche beaucoup voudront être comme lui. Le mythe est alors rajeuni, celui qui symbolisait depuis toujours la peur devient un homme tourmenté aux questions métaphysiques et morale plus profondes que n’importe quel mortel. Comme l’explique Jean Chevalier et Alain Cheerbrandt dans le Dictionnaire des symboles, « le vampire symbolise l’appétit de vivre, qui renaît chaque fois qu’on le croit apaisé et que l’on s’épuise à satisfaire en vain tant qu’il n’est pas maîtrisé. En réalité, on transfère sur l’autre cette faim dévoratrice, alors qu’elle n’est qu’un phénomène d’autodestruction. L’être se tourmente et se dévore lui-même ; tant qu’il ne se connaît pas responsable de ses propres échecs. Le vampire symbolise une inversion des forces psychiques contre soi-même ». Dans cet univers romantique dramatique d’Anne Rice, le vampire est prisonnier de sa condition, il aimerait vivre comme tout le monde mais il ne doit jamais révéler sa condition à la société humaine. Selon plusieurs légendes, romans ou encore jeux de rôle, le vampire malgré son immortalité est soumis à un ensemble de règle qui prend parfois le nom de Mascarade. Jamais il ne doit révéler à un humain son statut d’immortel, il est obligé de garder le secret et ne doit pas non plus s’amuser à « vampiriser » tout ce qui bouge. Un homme devient vampire lorsqu’il se fait vider de tout son sang et bois par la suite le sang de son agresseur, cette « étreinte » est l’unique façon pour les non-morts de se reproduire. Le vampire doit ainsi faire vivre l’illusion à tout prix pour éviter le retour des chasseurs et des bûchers. Comme dans notre société, le monde vampirique est hiérarchisé et comporte de nombreuses subtilités. Les buveurs de sang ne sont pas tous du même « rang » et de la même « classe », les plus jeunes sont au service des plus anciens et des plus puissants. Plutôt sédentaire (en raison de son incapacité à voyager le jour), le vampire s’entoure d’êtres semblables ou de « goules », des mortels piégés par l’emprise « magique » du vampire. Il existe plusieurs familles vampiriques, possédant des pouvoirs différents et des attentes distinctes. Seule ressemblance : leur amour pour le sang et le pouvoir.
tatiana
tatiana
Admin
Admin

Nombre de messages : 10220
Age : 55
Localisation : Béziers34
Date d'inscription : 12/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum