LA CITE DE L INCONNU DES GAZELLES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Rechercher
 
 

Résultats par :
 


Rechercher Recherche avancée

Derniers sujets
» Perfect christian dating service. Free married dating online.
Le véritable Dracula de Transylvanie Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 15:23 par Invité

» Is this new to you?
Le véritable Dracula de Transylvanie Icon_minitimeJeu 4 Aoû - 10:02 par Invité

» tramadol and malignant melanoma pain
Le véritable Dracula de Transylvanie Icon_minitimeMar 2 Aoû - 17:17 par Invité

» медицина гинеколог
Le véritable Dracula de Transylvanie Icon_minitimeMar 2 Aoû - 13:12 par Invité

» Notebook Computers
Le véritable Dracula de Transylvanie Icon_minitimeLun 1 Aoû - 17:47 par Invité

» Practically as cheap as files
Le véritable Dracula de Transylvanie Icon_minitimeLun 1 Aoû - 12:53 par Invité

» Краски American Accents
Le véritable Dracula de Transylvanie Icon_minitimeLun 1 Aoû - 12:05 par Invité

» great time to trade forex currencies with the world economic problems
Le véritable Dracula de Transylvanie Icon_minitimeLun 1 Aoû - 9:50 par Invité

» get backlinks backlink service
Le véritable Dracula de Transylvanie Icon_minitimeLun 1 Aoû - 9:05 par Invité

jeux
Le Deal du moment :
Fnac : 2 jeux de société achetés ...
Voir le deal

Le véritable Dracula de Transylvanie

Aller en bas

Le véritable Dracula de Transylvanie Empty Le véritable Dracula de Transylvanie

Message  tatiana Dim 16 Aoû - 0:07

Dracula. Pour des millions de gens, ce nom évoque le sinistre vampire de la sombre et mystérieuse terre de Transylvanie. Ce célèbre personnage, cadavre le jour et meurtrier la nuit, a fait frissonner des générations de lecteurs et de cinéphiles dès mille huit cent quatre vingt dix sept, année où Bram Stoker en fit le personnage principal de son roman d'horreur. Cependant peu de gens savent que le nom du célèbre héros de Stoker a été emprunté à un Dracula de chair et d’os, qui vécut en Transylvanie il y a de cela quatre cent ans. Et, bien que le Dracula d'origine n'ait pas été un vampire assoiffé de sang, il se comportait en tyran cruel, et ses horribles actes de brutalité rendent presque sympathique son homonyme imaginaire.

Le véritable Dracula naquit en mille quatre cent trente ou mille quatre cent trente et un, dans la vieille ville transylvanienne de Sighisoara. C'était le fils cadet de Vlad II, prince de Valachie et, en succédant à son père, il reçut le titre de Vlad III, avant de se faire connaître sous le nom de Vlad Tepes ou Vlad l’Empaleur. Son père était surnommé le Dracul, « le Diable », peut être parce que c'était un redoutable guerrier ou qu'il appartenait à une confrérie catholique des chevaliers appelée l'Ordre du Dragon ( dans cette région, le dragon symbolisait le Diable ). Quoi qu'il en soit, Vlad III se fit appeler Dracula, « fils de Dracul ».

Dracula était un combattant féroce, mais il était parfois difficile de savoir quel parti il soutenait dans l'interminable conflit qui opposait l'empire oriental et l'empire occidental en proie à d'incessantes querelles intestines. Il changeait de camps en fonction des événements, prêtant un jour serment d'allégeance aux suzerains turcs, le lendemain aux Hongrois ou à l'église catholique romaine, puis à l'église orthodoxe, allant même jusqu'à servir la cause islamique lorsqu'il s'allia aux Ottomans. Dans le chaos politique qui régnait à l'époque dans son royaume, son pouvoir n'était jamais solidement assis. À trois reprises, il conquit et perdit la Valachie, principauté danubienne englobant une partie de la Transylvanie.

Dracula fut d'abord installé sur le trône de Valachie en mille quatre cent quarante huit par les Turcs, après que son père et son frère aîné eurent été assassinés sur ordre des dirigeants hongrois. Craignant les Turcs auxquels il devait sa place, il prit la fuite mais remonta sur le trône, cette fois avec l'aide des Hongrois. C'est au cours des six années suivantes sa plus longue période de règne que sa réputation d'incroyable cruauté commença à s’étendre. La torture et l'exécution des opposants politiques étaient monnaie courante aux XIVe et XVe siècles : ce fut une époque violente, déchirée par les guerres et dominée par les tyrans. Mais les atrocités dont Vald III se rendit coupable, et dont apparemment s'est inspiré Ivan le Terrible en Russie, sont difficilement inimaginables. Ce ne fut pas tant le nombre des meurtres ordonnés par Vlad qui effrayait le peuple, que le caractère sadique des exécutions. Un récit rapporte ainsi qu'il avait tendu une embuscade à un groupe de Turcs après s'être engagé à conclure une trêve. Se comportant, en réalité comme si la guerre venait d'être déclarée, il les emmena dans sa capitale, Tîrgoviste, où il les fit déshabiller et empaler sur des lances.
Mais, non content de torturer ses ennemis, Vlad fit des victimes au sein de son propre peuple nobles et paysans, et parmi quelques infortunés visiteurs. Apparemment parce qu'il croyait avoir affaire à des espions, il rassembla un jour un groupe de marchands de passage dans son royaume et, sans faire de différence, empala aussi bien les conducteurs des chariots que leurs maîtres. En une autre occasion, il fit venir près de quatre cent étudiants étrangers, principalement des adolescents, qui se trouvaient à Valachie pour apprendre la langue et les coutumes transylvaniennes, il les enferma dans une pièce, puis mit le feu au bâtiment.

Le supplice qu'il préférait consistait à hisser la victime sur une lance enfoncée dans le corps par le rectum. Mais Dracula ajoutait parfois quelques raffinements dont il était devenu le spécialiste. Il empalait les gens par-devant, par derrière et par le côté, perforant l'estomac, la poitrine, le nombril et l’aine. Il mettait ses victimes la tête en bas et faisait introduire la lance par l’anus, en lui imprimant des mouvements de torsion, afin de prolonger la torture.

Dracula mis au point diverses formes d'empalement selon l'âge, le sexe et le rang des victimes, et faisait disposer les lances en motifs géométriques, à différentes hauteurs. Pour des raisons inconnues, on a rapporté qu'il avait ainsi sacrifié la population de tout un village, disposée en cercles concentriques sur le flanc d'une colline, faisant installer les principaux administrés de la ville au point le plus élevé afin qu'ils puissent contempler une dernière fois leurs sujets de haut, ainsi qu'il convient ; il conçut quelques raffinements clouant des têtes, coupant des membres, des nez, des oreilles et des organes génitaux, et se livrant à des expériences en étranglant, brûlant et précipitant les victimes dans l'huile bouillante ou en leur crevant les yeux. Il semblait prendre grand plaisir à ces actes ignominieux, spécialement lorsque ses victimes empalées, comme le mentionne un rapport, se tordaient et tressaillaient telles des grenouilles.

En partie grâce à la récente invention de l'imprimerie les atrocités commises par l'horrible tyran furent bientôt divulguées dans toute l'Europe. Vlad constituait le sujet de prédilection des nouveaux pamphlets qui circulaient entre les membres de la classe lettrée. Anticipant les titres de couverture qui allaient cinq cent ans plus tard faire le succès de la presse à sensation, la manchette d'une publication allemande typique donnait un avant-goût des horreurs qui attendaient le lecteur dans les pages suivantes : « la choquante histoire de Dracula, Monstre et Berserk, auteur de sacrilèges qui a assassiné des hommes en les empalant sur des lances, en les découpant en morceaux comme des choux, en faisant bouillir des mères et leurs enfants tout vifs, et en forçant les hommes à commettre des actes du cannibalisme. » Le public se délectait de ces reportages macabres, garantie de tirages importants. Ainsi, Dracula devint sans doute la première célébrité internationale créée par les mass média.
En dépit de ses crimes, Vlad fut et demeure dans le de folklore roumain un personnage héroïque qui s'est dressé contre l'envahisseur. Ailleurs, il jouissait d'une excellente notoriété. Seules les publications allemandes ont fait état de ses actes criminels, parce qu'il avait massacré sans pitié des Transylvaniens d'origine allemande. Mais suffisamment d'aspects

horribles de sa conduite ont été confirmés par d'autres sources, notamment par des écrivains russes, dans les Mémoires du pape Pie II (dont le légat en Hongrie avait rencontré Dracula ) et dans les ballades du folklore roumain pour que l'on rejette les pamphlets allemands sous prétexte de propagandisme.

Selon les pamphlets, Dracula se rendit coupable de l'un de ses crimes les plus horribles le deux avril mille quatre cent cinquante neuf, dans la ville de Brasov, au terme d'un conflit prolongé avec les marchands de la région. Au point de jour, les troupes de Dracula poussèrent les citadins jusqu'à un tertre situé sous une chapelle aux abords de la ville. Plus de vingt mille personnes, selon la plupart des observateurs, hommes, femmes, enfants et vieillards, y furent rassemblées. Avec terreur, ils virent les envahisseurs incendier leurs maisons. Puis vient la traditionnelle sanction de Dracula : l’empalement. À la fin de jour, le flanc de la colline n'était plus qu'une forêt de lances et le sol un fleuve de sang, car tout ceux qui n'étaient pas empalés avaient eu la tête tranchée.

Pendant le massacre, un boyard, c'est-à-dire un noble de cette région, se serait plaint de l'odeur fétide dégagée par le sang et les cadavres. Avec son sens pervers de l'humour, Dracula ordonna que cet homme fût empalé plus haut que les autres pour ne pas souffrir des émanations pestilentielles. Pour sa part Vlad, n'était pas sujet à de telles nausées. Un pamphlet rapporte qu'il déjeuna avec appétit devant le spectacle des villageois agonisants. Dracula ne put jamais être accusé de favoritisme. Un jour, il invita les grands boyards du pays et les interrogea sur le nombre de règnes qu'il avait traversés. « Sept », « vingt », « trente », se ventèrent les aristocrates. Ils ne comprirent pas que leur souverain voulait venger les crimes dont son père et son frère avaient été victime, et tentait de déterminer lesquels d'entre eux y avaient assisté sans réagir. Au bout du compte, il fit empaler cinq cent nobles aux abords de son palais.

Plus tard, il convia chez lui un groupe de pauvres gens et de vieillards. Après s'être changé, il leurs servit à dîner. Puis, pendant que les invités se détendaient, leur hôte ordonna que l'on fermât les portes et que l'on mît le feu au palais. « Je l’ai fait pour qu’il n’y ait plus de pauvres gens dans mon pays et qu'ils ne souffrent pas davantage ici-bas », aurait dit Dracula.

Les femmes constituaient l'une de ses cibles privilégiées. Lors d'un épisode le célèbre, Dracula rencontra un paysan pauvrement vêtu. « Ton épouse est sûrement de genre oisif, dit le prince. Elle ne mérite pas de vivre dans mon royaume » malgré les protestations du paysan, Dracula fit empaler la malheureuse et lui trouva une remplaçante. Les épouses infidèles, les jeunes filles qui avaient perdu leur virginité et les veuves impudiques pouvaient s'attendre à des châtiments plus sévères. Leurs organes sexuels étaient tranchés, puis elles étaient écorchées vives et exhibées en public.

On raconte aussi que Vlad n'épargna même pas sa propre maîtresse. Le trouvant un peu morose, elle tenta un jour de le mettre de meilleure humeur en lui annonçant qu'elle était enceinte. Dracula l'accusa de mensonge ; pour le prouver, il dégaina son sabre et lui ouvrit le ventre. La suite ne dit pas si la favorite avait dit ou non la vérité. Le caractère vaniteux et violent de Dracula se manifesta de nouveau lorsque des ambassadeurs du sultan turc vinrent lui rendre hommage, omettant d'ôter leur turban en s'inclinant devant lui. Dracula exigea de savoir pourquoi ils lui manquaient ainsi de respect. « C'est ainsi que nous saluons traditionnellement les dirigeants de notre pays », répondirent-ils. Déclarant qu'il souhaitait renforcer cette coutume, Dracula ordonna que leurs turbans furent cloués sur leur tête.

On ne sait pas avec certitude combien de personnes furent empalées, décapitées, rôties, assassinées, torturées ou brutalisées par Dracula. Un légat du pape, l'archevêque d’Erleau, rapporta un an avant la mort du tyran qu'il avait autorisé la mise à mort de cent mille personnes. Mais d'autres sources d'information estiment ce chiffre trop faible

Dracula perdit son trône lorsque les boyards l'abandonnèrent en mille quatre cent soixante deux, et il passa les douze années suivantes derrière les barreaux d'une forteresse hongroise. On le libéra pour lui faire combattre les Ottomans et, en mille quatre cent soixante seize, il remonta sur le trône de Valachie. Quelques semaines plus tard, il livra sa dernière bataille contre une armée turque aux portes de Bucarest.

Il existe différentes versions de sa mort. D'après l'une d’elles, il aurait été tué par les boyards qui l’avaient trahi. Une autre version prétend que, coupé de son armée et pour ne pas être fait prisonnier, il se serait déguisé en Turc et aurait été abattu par ses propres troupes. Quelle que soit la manière dont périt Vlad l’Empaleur, le véritable Dracula, sa tête fut apportée au sultan turc, à Constantinople et empalée au bout d'une pique.
tatiana
tatiana
Admin
Admin

Nombre de messages : 10220
Age : 55
Localisation : Béziers34
Date d'inscription : 12/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum