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La bête du gévaudan

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La bête du gévaudan Empty La bête du gévaudan

Message  tatiana Mar 19 Jan - 17:38

La bête du gévaudan Mythe-et-legende

De 1764 à 1767, une bête mystérieuse sème la terreur dans le Gévaudan en massacrant hommes, femmes et enfants. Elle fera plus d’une centaine de victimes. La Bête échappe à toutes les battues, évitent tous les pièges et plus étranges encore, elle développe une incroyable résistance face aux balles et aux lames…Qui est cette bête ? Qui agit dans l’ombre ?


L'origine

La Bête du Gévaudan a (officiellement) commencé son épopée macabre en juin 1764. Une jeune bergère est attaquée par une bête. Les vaches ne l’intéressent pas, elle fonce droit sur la jeune fille. La bergère est sauvée par l’intervention de ses ruminants qui réussissent à faire fuir l’animal. De retour à Langogne, la bergère décrit la bête comme une sorte de gros loup avec une grosse tête très allongée. Sa fourrure est rousse avec une raie noire sur le dos. Le 30 juin, le cadavre dévoré de Jeanne Boulet est découvert à Ubas. Elle avait 14 ans. Le 8 août, une bergère de 15 ans et retrouvée égorgée à Masméjan d’Allier. Elle avait 15 ans. Le 25 août, un garçon de 15 ans est dévoré à Cheylard-l’Evêque. Les autorités locales organisent la première battue dans la forêt de Mercoire. Echec. La Bête est introuvable. Le 6 septembre, plusieurs témoins l’aperçoivent rôdant près de Châteauneuf du Randon. Le même jour, une femme de 36 ans est attaquée et saignée à Estret, au cœur du village. Plusieurs témoins donnent une description précise de la Bête : Elle est agile, longue et basse. Plus grosse qu’un loup, elle est très poilue, sa fourrure est rousse avec une bande noire le long du dos. Sa grosse tête est pourvue d’un museau allongé et d’une gueule énorme. Ses pattes sont solides avec de longues griffes. La Bête fait parler d’elle dans tous le Gévaudan. Etienne Lafont, un avocat de 60 ans organise une chasse à la Bête avec 47 Dragons. Il promet une récompense de 200 livres à qui tuera la Bête. Les nobles de la région et des gardes-chasses expérimentés se joignent à l’expédition. Entre le 10 et le 20 septembre, la Bête tue deux personnes dans la région du Luc et en attaque plusieurs. La chasse est encore un échec, comme toutes celles qui suivront. Plus les jours passent, plus la Bête occupe le terrain et tue : le 26 septembre, elle égorge une adolescente de 13 ans à Thorts et la dévore. Le 28 septembre, une fille de 12 ans est éventrée à Rieutort-de-Randon. Des traces proches de celles d’un grand loup sont relevées. De nouvelles battues sont organisées, en vain. La Bête passe toujours à travers les mailles du filet et échappe à tous les pièges. Début octobre, plusieurs personnes sont attaquées à Saint Chély d’Apcher. Le 8 octobre, elle attaque deux fois : un garçon de 15 ans est sauvé de justesse à Pouget mais il est sérieusement blessé à la tête et a de profondes griffures sur le torse. LaBête semble fuir les battues car elle attaque le même jour à 20 kilomètres de là, à Prinsuéjols. Le jeune vacher est sauvé par ses bœufs qui font reculer la bête. Des chasseurs prennent en chasse l’animal et réussissent à lui tirer dessus à plusieurs reprises à moins de 10 mètres. La Bête chute plusieurs fois mais se relèvent toujours, elle semble être à l’épreuve des balles. Cependant, elle semble boiter. Le 10 octobre, elle attaque à nouveau deux fois : un jeune garçon est sauvé de justesse par deux lavandières à Les Caires. Il est sérieusement blessé à la tête et souffre de plusieurs côtes cassées. Une heure plus tard, nouvelle attaque au lieu dit Bergounhous où elle attaque trois enfants et tente d’enlever la plus jeune avant de céder sous les coups des deux aînés. De nouvelles battues sont organisées dans le secteur, en vain. Pour tenter de limiter les attaques, l’avocat instaure des recommandations aux paysans. Les enfants doivent restés à la maison et les adultes garder les troupeaux à deux et armés. Mais les recommandations ne sont pas suivies car tous on peur de manquer de nourriture. Les attaques se poursuivent et se ressemblent si bien que le 26 octobre le comte de Morangiès organise une grande chasse avec 1000 chasseurs. Le manque d’organisation conduit à l’échec de l’opération. Le 28, 10000 hommes sont mobilisés mais le résultat est le même. Fin octobre 1764, le bilan est lourd : 14 tués et 13 blessés. La peur envahit toute la population et rares sont ceux qui osent s’aventurer hors de chez eux à moins d’y être forcés.

Etrange résistance, étrange comportement…

En novembre, elle est aperçue à plusieurs endroits et tue encore. Des chasses permanentes sont organisées hebdomadairement dans chaque paroisse. La Bête disparaît alors pendant 3 semaines. En décembre, le prix de la prime augmente, 2000 livres sont offerts par le Languedoc et 1400 par le diocèse de Mende à qui tuera la Bête. La Bête continue de sillonner le Gévaudan. Le 18 décembre, elle attaque une jeune fille près des Caires, elle réussit à la blesser avec sa hache. La Bête parcourt parfois plus de 40 kilomètres en une journée et a parfois un comportement très étonnant. Le 2 janvier 1765, elle égorge un garçon de 14 ans au Mazel-de-Grèces. Le corps est retrouvé près du troupeau. Le soir même, la Bête apparaît lors de la veillée funèbre à la fenêtre de la maison des parents. Le 6 janvier, un autre fait étrange se produit. Deux femmes aperçoivent un ermite, un homme mal vêtu, velu et aux longs cheveux noirs et crasseux. Il marche à côté d’elle plus disparaît aussi soudainement qu’il est apparu. Coïncidence ou pur hasard, quelques heures plus tard, la Bête égorge et mutile une femme dans le village puis une jeune fille près de Morsange, peu de temps après… Lors des attaques, nombreuses sont les victimes qui ont tenté de se défendre. Souvent armées de lames tranchantes, elles ont souvent tenté de blesser la Bête mais son épaisse fourrure faisait barrage… Autre phénomène étrange, lors de l’attaque d’une jeune femme de 25 ans près de Chabanol. Le cadavre sans tête ni poitrine de la malheureuse est retrouvé à moitié enterré dans un champ… C’est l’un des rares cas où un corps sera enterré. Le 28 janvier, un cavalier aperçoit la Bête et la rejoint sur un chemin. Elle n’est pas effrayée et ne cherche pas à l’attaquer. Mais arrivé à Lastic, la bête change brutalement de comportement et se jette sur une enfant. Plusieurs personnes frappent l’animal, elle attaque même le cavalier qui réussit, avec l’aide des villageois, à lui faire lâcher prise. Devant l’ampleur du phénomène, le Roi est informé des événements dans le Gévaudan et offre 6000 livres en plus des primes déjà offertes. De nouvelles chasses sont organisées. Le 7 février 1765 Duhamel regroupe 20 000 paysans et des milliers de chasseurs pour quadriller un rectangle de terrain de 60 par 40 kilomètres. La Bête ne se manifeste pas dans ce secteur. Le 10 février, une nouvelle battue est organisée avec 10 000 hommes pour couvrir 17 paroisses suivi d’une autre le lendemain avec 40 000 hommes. Devant les échecs successifs des chasseurs et des dragons, le roi décide d’envoyer un louvetier réputé : Martin Denneval d’Alençon. Pendant ce temps dans le Gévaudan, les attaques se poursuivent. La Bête parcourt de longues distances et tue de plus en plus souvent dans les villages. Elle défie les hommes et ne les craint pas. Le 13 mars, elle attaque quatre fois. Au mois d’avril, une louve est abattue. Elle est présentée comme la bête car on trouve dans son estomac des os humains et des lambeaux de vêtements. Mais la Bête continue à tuer. Et un phénomène intrigue : plusieurs cadavres sont retrouvés nus, leurs vêtements ayant soigneusement été retirés et pire deux des cadavres ont été rhabillés post mortem. Un animal peut-il agir de la sorte ?
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