Vivre sur la lune
2 participants
Page 1 sur 1
Vivre sur la lune
Etats-Unis, Europe, Chine, Russie, tous les grands pays industrialisés tendent vers un but commun : envoyer des hommes sur la lune, et se rendre maîtres des principales ressources de cet astre voisin.
Mais avant de pouvoir installer durablement leurs équipes, les agences spatiales doivent prendre en compte les dangers inhérents à notre satellite naturel, notamment les impacts météoritiques et la poussière de lune !
Mais avant de pouvoir installer durablement leurs équipes, les agences spatiales doivent prendre en compte les dangers inhérents à notre satellite naturel, notamment les impacts météoritiques et la poussière de lune !
tatiana- Admin
- Nombre de messages : 10220
Age : 55
Localisation : Béziers34
Date d'inscription : 12/01/2009
Re: Vivre sur la lune
Réfléchir à un concept de base autonome
Envisagées pour l'horizon 2020, les premières missions habitées en partance pour la Lune devraient lancer le signal de la conquête d'un nouvel astre. Chaque nation espère en effet tirer profit des ressources naturelles dont la Lune dispose, en installant durablement des bases dans lesquelles les astronautes vivront plusieurs mois durant... Mais notre satellite naturel, comme chaque planète du système solaire, possède ses caractéristiques propres dont les agences spatiales devront tenir compte pour assurer une sécurité optimale aux premiers "colonisateurs lunaires".
Dans l'optique d'une installation durable de l'Homme sur la Lune, il est impératif que les équipages envoyés en reconnaissance puissent vivre en totale autonomie durant plusieurs semaines ; cela implique un ravitaillement en eau et en oxygène, ainsi que la production d'énergie. Le choix de l'emplacement de la base lunaire est donc crucial : il faut que l'endroit choisi soit suffisamment ensoleillé et dispose de ressources en abondance.
Les régions polaires semblent être les zones les plus privilégiées : une illumination solaire quasi permanente, un écart thermique beaucoup plus supportable qu'à l'équateur, une présence d'hydrogène et de vastes réservoirs de glace d'eau. Si la quantité d'eau est moins importante qu'espérée, une solution alternative serait de projeter sur la Lune de gigantesques blocs de glace comme des météorites... 85% de la glace projetée pourrait ensuite être récupérée et transformée en eau potable, en oxygène et en énergie par les avant-postes humains installés dans une base ! Afin de déterminer les différents sites potentiels, la NASA a d'ores et déjà programmé 2 missions de recherche de glace sur la Lune. Résultats attendus en 2008.
Envisagées pour l'horizon 2020, les premières missions habitées en partance pour la Lune devraient lancer le signal de la conquête d'un nouvel astre. Chaque nation espère en effet tirer profit des ressources naturelles dont la Lune dispose, en installant durablement des bases dans lesquelles les astronautes vivront plusieurs mois durant... Mais notre satellite naturel, comme chaque planète du système solaire, possède ses caractéristiques propres dont les agences spatiales devront tenir compte pour assurer une sécurité optimale aux premiers "colonisateurs lunaires".
Dans l'optique d'une installation durable de l'Homme sur la Lune, il est impératif que les équipages envoyés en reconnaissance puissent vivre en totale autonomie durant plusieurs semaines ; cela implique un ravitaillement en eau et en oxygène, ainsi que la production d'énergie. Le choix de l'emplacement de la base lunaire est donc crucial : il faut que l'endroit choisi soit suffisamment ensoleillé et dispose de ressources en abondance.
Les régions polaires semblent être les zones les plus privilégiées : une illumination solaire quasi permanente, un écart thermique beaucoup plus supportable qu'à l'équateur, une présence d'hydrogène et de vastes réservoirs de glace d'eau. Si la quantité d'eau est moins importante qu'espérée, une solution alternative serait de projeter sur la Lune de gigantesques blocs de glace comme des météorites... 85% de la glace projetée pourrait ensuite être récupérée et transformée en eau potable, en oxygène et en énergie par les avant-postes humains installés dans une base ! Afin de déterminer les différents sites potentiels, la NASA a d'ores et déjà programmé 2 missions de recherche de glace sur la Lune. Résultats attendus en 2008.
tatiana- Admin
- Nombre de messages : 10220
Age : 55
Localisation : Béziers34
Date d'inscription : 12/01/2009
Re: Vivre sur la lune
La menace des météorites...
Mais la question de l'autosuffisance de la base nécessaire à la survie des astronautes n'est qu'une petite partie du problème des missions habitées. Un des principaux obstacles à la construction d'une base durable reste la fréquence d'impact météoritique dont est sujet notre satellite naturel, dépourvu d'atmosphère protectrice. Les explosions de météorites sur la Lune sont en effet beaucoup plus fréquentes que sur Terre ; il y a quelques mois encore (en janvier 2006), les astronomes ont d'ailleurs pu observer l'un de ces impacts lunaires, lorsqu'une météorite est venu s'écraser en formant un "petit" cratère de 3 mètres de diamètre. L'équivalent, tout de même, de 70 kilos de dynamite !
Les agences spatiales s'interrogent donc actuellement sur la véritable fréquence des collisions entre la Lune et des météorites, qui provoquent parfois des "tremblements de Lune", sortes de séismes équivalents à nos tremblements de Terre. En étudiant les sismomètres des missions Apollo, les scientifiques estiment qu'il y a au minimum 400 impacts chaque année, mais ce chiffre pourrait être beaucoup plus important encore, car toutes les données n'ont pas encore été passées au crible... Le plus gros risque vient des météorites de petite taille, inférieures à un kilo, mais qui se "crashent" sur la Lune à la vitesse très élevée de 70 kilomètres par seconde...
Mais la question de l'autosuffisance de la base nécessaire à la survie des astronautes n'est qu'une petite partie du problème des missions habitées. Un des principaux obstacles à la construction d'une base durable reste la fréquence d'impact météoritique dont est sujet notre satellite naturel, dépourvu d'atmosphère protectrice. Les explosions de météorites sur la Lune sont en effet beaucoup plus fréquentes que sur Terre ; il y a quelques mois encore (en janvier 2006), les astronomes ont d'ailleurs pu observer l'un de ces impacts lunaires, lorsqu'une météorite est venu s'écraser en formant un "petit" cratère de 3 mètres de diamètre. L'équivalent, tout de même, de 70 kilos de dynamite !
Les agences spatiales s'interrogent donc actuellement sur la véritable fréquence des collisions entre la Lune et des météorites, qui provoquent parfois des "tremblements de Lune", sortes de séismes équivalents à nos tremblements de Terre. En étudiant les sismomètres des missions Apollo, les scientifiques estiment qu'il y a au minimum 400 impacts chaque année, mais ce chiffre pourrait être beaucoup plus important encore, car toutes les données n'ont pas encore été passées au crible... Le plus gros risque vient des météorites de petite taille, inférieures à un kilo, mais qui se "crashent" sur la Lune à la vitesse très élevée de 70 kilomètres par seconde...
tatiana- Admin
- Nombre de messages : 10220
Age : 55
Localisation : Béziers34
Date d'inscription : 12/01/2009
Re: Vivre sur la lune
...Et le danger de la poussière de lune !
C'est au cours des différentes missions Apollo que les scientifiques se sont aperçus du problème posé par les poussières lunaires en suspension ; les particules microscopiques s'infiltrent partout et provoquent des dégâts matériels et humains. La NASA cherche donc activement une solution, qui pourrait prendre la forme d'une... brosse aimantée. En effet, l'étude des poussières lunaires a mis en évidence que chaque grain était recouvert de millions de petites particules de fer en suspension. Une brosse à poussière aimantée combinée à un aspirateur spatial est actuellement à l'étude, afin d'éviter que les astronautes connaissent des troubles physiques en aspirant ces poussières. On se rappelle de l'astronaute Schmitt qui avait ainsi développé une pathologie respiratoire, qualifiée de "rhume des foins lunaire" !
Outre les coûts budgétaires astronomiques requis pour installer durablement des hommes sur la Lune, les agences spatiales doivent également prendre en compte les caractéristiques propres de ce nouvel astre à conquérir. Apport d'eau et d'oxygène, lutte contre la poussière de Lune et surtout protection contre les fréquents impacts de météorites sont donc 3 problèmes à résoudre d'urgence avant d'envisager la construction de la première base lunaire habitée...
C'est au cours des différentes missions Apollo que les scientifiques se sont aperçus du problème posé par les poussières lunaires en suspension ; les particules microscopiques s'infiltrent partout et provoquent des dégâts matériels et humains. La NASA cherche donc activement une solution, qui pourrait prendre la forme d'une... brosse aimantée. En effet, l'étude des poussières lunaires a mis en évidence que chaque grain était recouvert de millions de petites particules de fer en suspension. Une brosse à poussière aimantée combinée à un aspirateur spatial est actuellement à l'étude, afin d'éviter que les astronautes connaissent des troubles physiques en aspirant ces poussières. On se rappelle de l'astronaute Schmitt qui avait ainsi développé une pathologie respiratoire, qualifiée de "rhume des foins lunaire" !
Outre les coûts budgétaires astronomiques requis pour installer durablement des hommes sur la Lune, les agences spatiales doivent également prendre en compte les caractéristiques propres de ce nouvel astre à conquérir. Apport d'eau et d'oxygène, lutte contre la poussière de Lune et surtout protection contre les fréquents impacts de météorites sont donc 3 problèmes à résoudre d'urgence avant d'envisager la construction de la première base lunaire habitée...
tatiana- Admin
- Nombre de messages : 10220
Age : 55
Localisation : Béziers34
Date d'inscription : 12/01/2009
Re: Vivre sur la lune
L'Europe étudie le concept d'une base lunaire souterraine
Un projet regroupant une soixantaine de scientifiques, dont la plupart sont européens, tente de dresser le concept d'une base lunaire habitable d'ici 2020. Le suédois Niklas Järvstrât, l'un des pères de l'étude, explique qu'il envisage la construction "d'une base apte à prospérer, à s'étendre, et à permettre l'essor d'une présence humaine bienveillante dans l'espace".
Au départ, la colonie lunaire, située sous terre, devrait regrouper 500 personnes. Un partenariat commercial sur les ressources lunaires serait alors immédiatement mis en marche avec la Terre, afin de permettre à la base de prospérer économiquement. Mais le projet a également un objectif humaniste : "A une époque de pénuries de combustibles fossiles, de menaces de réchauffement planétaire, de chocs des cultures et d'explosion démographique, ce concept pourrait bien être l'élément qui sonnerait la fin de la surexploitation par les hommes de leur planète nourricière, en rassemblant gouvernements et nations, scientifiques et profanes dans une coopération et une intelligence mutuelles", résume Järvstrât.
Source : article original sur Monde Inconnu
Un projet regroupant une soixantaine de scientifiques, dont la plupart sont européens, tente de dresser le concept d'une base lunaire habitable d'ici 2020. Le suédois Niklas Järvstrât, l'un des pères de l'étude, explique qu'il envisage la construction "d'une base apte à prospérer, à s'étendre, et à permettre l'essor d'une présence humaine bienveillante dans l'espace".
Au départ, la colonie lunaire, située sous terre, devrait regrouper 500 personnes. Un partenariat commercial sur les ressources lunaires serait alors immédiatement mis en marche avec la Terre, afin de permettre à la base de prospérer économiquement. Mais le projet a également un objectif humaniste : "A une époque de pénuries de combustibles fossiles, de menaces de réchauffement planétaire, de chocs des cultures et d'explosion démographique, ce concept pourrait bien être l'élément qui sonnerait la fin de la surexploitation par les hommes de leur planète nourricière, en rassemblant gouvernements et nations, scientifiques et profanes dans une coopération et une intelligence mutuelles", résume Järvstrât.
Source : article original sur Monde Inconnu
tatiana- Admin
- Nombre de messages : 10220
Age : 55
Localisation : Béziers34
Date d'inscription : 12/01/2009
Re: Vivre sur la lune
moi je veux y aller hein
muche- Admin
- Nombre de messages : 4231
Age : 55
Localisation : la Provence
Date d'inscription : 12/01/2009
Sujets similaires
» La Lune
» Nouvelle vue de la lune
» Objectif lune
» Aucun homme ne serait allé sur la Lune+ 4 vidéos
» Les phases de lune
» Nouvelle vue de la lune
» Objectif lune
» Aucun homme ne serait allé sur la Lune+ 4 vidéos
» Les phases de lune
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
Jeu 4 Aoû - 15:23 par Invité
» Is this new to you?
Jeu 4 Aoû - 10:02 par Invité
» tramadol and malignant melanoma pain
Mar 2 Aoû - 17:17 par Invité
» медицина гинеколог
Mar 2 Aoû - 13:12 par Invité
» Notebook Computers
Lun 1 Aoû - 17:47 par Invité
» Practically as cheap as files
Lun 1 Aoû - 12:53 par Invité
» Краски American Accents
Lun 1 Aoû - 12:05 par Invité
» great time to trade forex currencies with the world economic problems
Lun 1 Aoû - 9:50 par Invité
» get backlinks backlink service
Lun 1 Aoû - 9:05 par Invité