Légendes romaines
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Légendes romaines
Vers le Ie siècle après J.C les Romains commencèrent à se pencher sur leurs origines. Hélas il n'y avait pas beaucoup d'écrivains dans les premiers siècles d'existence de la ville, et donc, sur le plan écrit, la fondation de leur cité était à peu près inconnue au Romains. Heureusement pour les historiens romains, beaucoup de légendes circulaient par voie orale ce qui permettait de construire le passé de Rome.
Les Horaces et les Curiaces.
A l'époque du règne de Tullius Hostilius, Rome déclara la guerre à sa rivale Albe la Longue qui était la plus grande cité du Latium. Le roi ennemi Metus Fuffetius adressa ces paroles aux Romains : «Nous savons tous que nos voisins ,les étrusques, guettent le moment propice pour nous soumettre, nous peuples latins; cependant, nous sommes en train de nous disputer... Les Étrusques vont assister à notre combat comme un beau spectacle et, quand ils nous verrons affaiblis, ils se jetteront sur nous et nous écraseront sans peine. Pourquoi ne pas vider notre querelle en faisant combattre trois guerriers Albains contre trois Romains ?» Rome accepta ces propositions et désigna les trois frère Horace comme représentants de leur cité tandis q'Albe choisissait les trois frères Curiaces.
Entre les deux armées au repos les 6 hommes s'élancèrent l'un contre l'autre avec violence. Après quelques minutes d'un violent combat deux des Horaces tombèrent frappés à mort, tandis que les Curiaces n'étaient eux que blessés. De l'armée Romaine s'élevèrent des cris de désespoir.
Soudain le dernier Horace eut un trait de génie. S'élançant avec agilité il fit semblant de s'enfuir pour ne pas affronter les trois Horaces à la fois. Tombant dans le piège les trois Curiaces le poursuivirent aussi vite que leurs blessures respectives le leurs permettaient.
A un moment donné le Romain s'arrêta et affronta le premier adversaire. Il le tua et abattit sans problème le deuxième Curiace qui arrivait épuisé. Quant au troisième miné par les blessures et la longue course il prononça ces paroles avant de le tuer : «J’ai immolé les deux premiers aux mânes de mes frères, j‘abats maintenant le troisième pour que Rome prévale sur Albe-la-Longue!».
Après cette victoire Albe fut rasée et ses habitants allèrent vivre à Rome. L'Horace fut banni un certain temps de la cité pour avoir tué sa sœur Camille en lui reprochant de se lamenter sur la mort de son fiancé, un Curiace, et non pas sur la mort de ses frères.
Horatius Coclès
Les deux épisodes légendaires qui suivent se déroulèrent pendant la guerre contre Porsenna le roi Étrusque de la ville de Chiusi qui avait mis le siège devant Rome après le bannissement de Tarquin le Superbe. Cette guerre se termina presque par la défaite des Romains c'est pourquoi les historiens romains se complurent à raconter les hauts faits romains qui s'y déroulèrent
L'armée étrusque décidée à mettre le siège devant Rome devait franchir le Tibre, malheureusement seul le pont Sublicius permettait l'accès à la rive opposé. C'est pourquoi un homme nommé Horatius Coclès (selon les versions il avait perdu un oeil dans un combat antérieur ou bien la disposition de ses sourcils donnait l'impression qu'il était borgne) décida de tenir le pont pendant que ces deux compagnons y mettaient le feu. Seul, Horatius repoussa plusieurs fois les assauts de l'armée étrusque, avant de se jeter à l'eau au moment ou le pont s'écroulait rongé par les flammes. Horatius réussit à gagner la rive opposé malgré les javelots, et à rejoindre Rome sain et sauf dans l'une des versions, blessé à la cuisse de telle manière qu'il resta boiteux toute sa vie dans l'autre. On lui érigea une statue sur le Forum et on lui donna autant de terre que sa charrue en délimiterait en un jour.
Mucius Scaevola
Mucius Scaevola était un jeune patricien qui décida de mettre fin au siège de Rome par Porsenna. Il s'introduisit déguisé dans le camp ennemi, dans le but de poignarder le roi Porsenna. Il parvient devant le tribunal de justice que préside le roi et poignarde un secrétaire en pensant assassiner le roi. Il est aussitôt arrêté et traduit devant Porsenna. Il prononce des paroles héroïques que rapporte Tite-Live: "Je suis citoyen romain, on m'appelle Caius Lucius. Ennemi, j'ai voulu tuer un ennemi et je ne suis pas moins prêt à recevoir la mort que je ne l'étais à la donner. Agir et souffrir en homme de coeur est le propre d'un romain, et je ne suis pas le seul que ses sentiments animent. De nombreux autres après moi aspirent au même honneur. Apprête-toi donc, si tu crois devoir le faire, à combattre un ennemi à chaque heure du jour. Tu rencontreras un poignard et un ennemi jusque sous le vestibule de ton palais. Cette guerre, c'est la jeunesse de Rome, c'est nous qui te la déclarons.". Porsenna très en colère, décide de faire torturer Mucius pour tenter de lui faire avouer les secrets du complot dont ce dernier le menace. Mais Mucius pose sa main droite sur un brasier et s'écrie: "Vois combien le corps est peu de chose pour ceux qui n'ont en vue que la gloire.".Mucius veut également par ce geste, punir en la brûlant la main qui s'est trompée de victimes. Seule sa main gauche subsiste ce qui lui vaut le nom de Scaevola ce qui signifie le gaucher. Porsenna impressionné par cet acte l'héroïsme, libère Mucius sur le champ, mais celui-ci lui dit qu'il reste 300 jeunes gens prêts à l'assassiner. Effrayé Porsenna accepte de traiter avec Rome. Pour récompenser Mucius de son héroïsme, le Sénat lui accorde des terres non loin du Tibre qui prendront dans l'histoire le nom de prés Muciens.
Clélie
Pour que la paix soit conclue les Romains avaient dû donner à Porsenna vingt jeune hommes et vingt jeunes filles. Ces otages devaient rester éternellement à Chiusi, si les Romains ne respectaient pas leurs engagements. Clélie une des otages, à la tête de ses compagnes s'enfuit de l'armée étrusque, traversa le Tibre et rejoignit Rome. Le Sénat leur fit ses éloges dressa à Clélie une statue sur le forum mais renvoya les otages à Porsenna, un traité étant un traité. Heureusement pour Clélie, Porsenna se dit encore plus respectueux de cet acte de bravoure que de celui d'Horatius et épousa Clélie consentante.
Les Horaces et les Curiaces.
A l'époque du règne de Tullius Hostilius, Rome déclara la guerre à sa rivale Albe la Longue qui était la plus grande cité du Latium. Le roi ennemi Metus Fuffetius adressa ces paroles aux Romains : «Nous savons tous que nos voisins ,les étrusques, guettent le moment propice pour nous soumettre, nous peuples latins; cependant, nous sommes en train de nous disputer... Les Étrusques vont assister à notre combat comme un beau spectacle et, quand ils nous verrons affaiblis, ils se jetteront sur nous et nous écraseront sans peine. Pourquoi ne pas vider notre querelle en faisant combattre trois guerriers Albains contre trois Romains ?» Rome accepta ces propositions et désigna les trois frère Horace comme représentants de leur cité tandis q'Albe choisissait les trois frères Curiaces.
Entre les deux armées au repos les 6 hommes s'élancèrent l'un contre l'autre avec violence. Après quelques minutes d'un violent combat deux des Horaces tombèrent frappés à mort, tandis que les Curiaces n'étaient eux que blessés. De l'armée Romaine s'élevèrent des cris de désespoir.
Soudain le dernier Horace eut un trait de génie. S'élançant avec agilité il fit semblant de s'enfuir pour ne pas affronter les trois Horaces à la fois. Tombant dans le piège les trois Curiaces le poursuivirent aussi vite que leurs blessures respectives le leurs permettaient.
A un moment donné le Romain s'arrêta et affronta le premier adversaire. Il le tua et abattit sans problème le deuxième Curiace qui arrivait épuisé. Quant au troisième miné par les blessures et la longue course il prononça ces paroles avant de le tuer : «J’ai immolé les deux premiers aux mânes de mes frères, j‘abats maintenant le troisième pour que Rome prévale sur Albe-la-Longue!».
Après cette victoire Albe fut rasée et ses habitants allèrent vivre à Rome. L'Horace fut banni un certain temps de la cité pour avoir tué sa sœur Camille en lui reprochant de se lamenter sur la mort de son fiancé, un Curiace, et non pas sur la mort de ses frères.
Horatius Coclès
Les deux épisodes légendaires qui suivent se déroulèrent pendant la guerre contre Porsenna le roi Étrusque de la ville de Chiusi qui avait mis le siège devant Rome après le bannissement de Tarquin le Superbe. Cette guerre se termina presque par la défaite des Romains c'est pourquoi les historiens romains se complurent à raconter les hauts faits romains qui s'y déroulèrent
L'armée étrusque décidée à mettre le siège devant Rome devait franchir le Tibre, malheureusement seul le pont Sublicius permettait l'accès à la rive opposé. C'est pourquoi un homme nommé Horatius Coclès (selon les versions il avait perdu un oeil dans un combat antérieur ou bien la disposition de ses sourcils donnait l'impression qu'il était borgne) décida de tenir le pont pendant que ces deux compagnons y mettaient le feu. Seul, Horatius repoussa plusieurs fois les assauts de l'armée étrusque, avant de se jeter à l'eau au moment ou le pont s'écroulait rongé par les flammes. Horatius réussit à gagner la rive opposé malgré les javelots, et à rejoindre Rome sain et sauf dans l'une des versions, blessé à la cuisse de telle manière qu'il resta boiteux toute sa vie dans l'autre. On lui érigea une statue sur le Forum et on lui donna autant de terre que sa charrue en délimiterait en un jour.
Mucius Scaevola
Mucius Scaevola était un jeune patricien qui décida de mettre fin au siège de Rome par Porsenna. Il s'introduisit déguisé dans le camp ennemi, dans le but de poignarder le roi Porsenna. Il parvient devant le tribunal de justice que préside le roi et poignarde un secrétaire en pensant assassiner le roi. Il est aussitôt arrêté et traduit devant Porsenna. Il prononce des paroles héroïques que rapporte Tite-Live: "Je suis citoyen romain, on m'appelle Caius Lucius. Ennemi, j'ai voulu tuer un ennemi et je ne suis pas moins prêt à recevoir la mort que je ne l'étais à la donner. Agir et souffrir en homme de coeur est le propre d'un romain, et je ne suis pas le seul que ses sentiments animent. De nombreux autres après moi aspirent au même honneur. Apprête-toi donc, si tu crois devoir le faire, à combattre un ennemi à chaque heure du jour. Tu rencontreras un poignard et un ennemi jusque sous le vestibule de ton palais. Cette guerre, c'est la jeunesse de Rome, c'est nous qui te la déclarons.". Porsenna très en colère, décide de faire torturer Mucius pour tenter de lui faire avouer les secrets du complot dont ce dernier le menace. Mais Mucius pose sa main droite sur un brasier et s'écrie: "Vois combien le corps est peu de chose pour ceux qui n'ont en vue que la gloire.".Mucius veut également par ce geste, punir en la brûlant la main qui s'est trompée de victimes. Seule sa main gauche subsiste ce qui lui vaut le nom de Scaevola ce qui signifie le gaucher. Porsenna impressionné par cet acte l'héroïsme, libère Mucius sur le champ, mais celui-ci lui dit qu'il reste 300 jeunes gens prêts à l'assassiner. Effrayé Porsenna accepte de traiter avec Rome. Pour récompenser Mucius de son héroïsme, le Sénat lui accorde des terres non loin du Tibre qui prendront dans l'histoire le nom de prés Muciens.
Clélie
Pour que la paix soit conclue les Romains avaient dû donner à Porsenna vingt jeune hommes et vingt jeunes filles. Ces otages devaient rester éternellement à Chiusi, si les Romains ne respectaient pas leurs engagements. Clélie une des otages, à la tête de ses compagnes s'enfuit de l'armée étrusque, traversa le Tibre et rejoignit Rome. Le Sénat leur fit ses éloges dressa à Clélie une statue sur le forum mais renvoya les otages à Porsenna, un traité étant un traité. Heureusement pour Clélie, Porsenna se dit encore plus respectueux de cet acte de bravoure que de celui d'Horatius et épousa Clélie consentante.
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